Le temps nous brise, le temps nous rompt,
Quand on ne sait conter minute, tant et si bien,
Qu'en une seconde, se dépérissent nos majuscules.
Et si d'un quart on n'aime compter, ces petits tours, de passe-passe,
De ces aiguilles trop animées, qui prennent relais de nos mémoires,
Le temps est là, les hommes aussi, on ne sait jamais vraiment,
Qui de nous deux, du temps furtif, de nos mémoires, est conséquent.
Dans la chaleur, de quelques bras, à la faveur de nos lueurs,
Si dans la peur, la nuit est noire, est ce que le jour serait torpeur ?
La grande aiguille qui se barre, quand la petite, est à la r'tourne,
Elles s'activent, puis elles se marrent,
De ce temps qui toujours et toujours...
Quelques beaux hommes, quelques belles femmes,
Des bouts d'bistrots, des bouts d'histoires,
Des bouts de nuit, des bouts de r'gard,
Point à la ligne, Seconde s'échappe...
Écrit par Noctendiurne
Et si je peux oublier, verbe, et si je peux, et sans paroles,
Te dire des choses, même les mêmes, Sans de l'emblême, être l'aumone. Gregor Perret http://gregorperret.blogspot.com/ Catégorie : Amitié
Publié le 22/05/2009
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