L'horloge sonne un jour de plus, Et sans relache, se filent les heures,
En des colliers de bien venues, mais reparties, me reste ce leurre.
En d'autres temps, d'autres matins, j'allais tranquille, me réveiller,
Faire mon café, une clope en main, fumée discrète, pour pas se faire choper.
Par ma promise, cette discrète, qui dormait bien au fond du lit,
Et moi tout nu, la clope au bec, que peut-on rêver de mieux pour cette vie?
Un chocolat, et deux cuillères,
Deux minutes trente, au micro-ondes,
Des céréales, et puis du lait.
Parce qu'elle se réveille ma Joconde.
Ca faisait rire, tous mes poteaux,
De voir ce type, que l'on craignait,
Aimer ce lit, ces petites choses,
Même tes sermons m'indifféraient.
Samedi matin, moi je m'réveille,
Je suis cassé, j'sens plus mon dos,
J'ai trop bossé, encore cette semaine,
Je me recouche, dans cette piole.
Toi tu te lèves, et puis tu vaques,
A ta p'tite vie, et tes affaires,
Je dors tranquille, même peinard,
Tu viens me lever, mais j'ai sommeil.
Mes deux soupières au bout de doigt,
Sont pas vraiment très artistiques,
A mon réveil, j'ai même la voix,
Qui pue encore, la nicotine.
Samedi matin, tu vas au cheval,
Moi je veux bien, que t'aime ça,
Sauf qu'mon boulot, c'est maréchal,
Et des bourrins pour moi ça va.
Je vivrais bien le fait de n'être,
Pas avec eux, en ce week end,
Faire un bowling, ou une marelle,
Comme tu veux, c'est le problème.
T'aimes tes chevaux, et t'es douée,
Je reste pas à regarder ce cours,
Ni même brosser, ou bien seller,
Moi je t'aime toi, O mon Amour.
Mais en cette fin, je t'expliquerais,
Que si le cheval fut désaccord,
Tu sais qu'au fond moi je les aime,
Mais le week end, j'voudrais ton corps.
Plus près de moi, et loin de tout,
Loin de ces écuries, que j'connais,
Je fais quatre heures, pour voir mon amour,
J'habite loin, et ça c'est vrai.
Toujours est il, qu'en toute fin,
Si je ne sais plus pourquoi t'es partie,
J'brosserais ton cheval, m'leverais le matin,
Si ça pouvait te faire revenir.
Je t'aime.
Écrit par Noctendiurne
Et si je peux oublier, verbe, et si je peux, et sans paroles,
Te dire des choses, même les mêmes, Sans de l'emblême, être l'aumone. Gregor Perret http://gregorperret.blogspot.com/ Catégorie : Amitié
Publié le 07/06/2009
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Haaaaaaaaa ces passions que l'on ne partage pas et qui font se séparer des gens qui s'aiment ! amitiés Louann |
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louann |
Disons qu'elle voit ses chevaux le week end, et que je ferres les chevaux des autres, toute la semaine.... ^^ C'est assez con non! ^^ | |
Noctendiurne |
Aie oui comme tu dis c'est C**...il faut qu'elle fasse du cheval la semaine...et le WE vous serez tous les deux en amoureux !!! Bises Ange de lumière |
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Ange de Lumière |
Ahhhh tellement de choses à dire... Enfin ADL a eu une bonne idée ! lol sinon je m'étendrais pas :) le temps te dira... | |
Alicedu21 |
un poéme superbe de tendresse ! je m'attendais à un autre " cheval"! |
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MARIE L. |
Vraiment, parfois le monde est mal fait! | |
ninets |
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