C'est un comble,
Moi qui étais sensée représenter la colombe
Me voilà amoureuse d'un oiseau…
Un sublime corbeau.

Avec mes pattes je le dessine ;
Avec ma tête je l'imagine.
Mes yeux le cherchent,
Mais mes mains les en empêchent.
C'est un Rebelle…
Et moi pour lui je ne suis pas assez belle.
Que je l'aime est un secret,
Que je le veux, il ne le saura jamais.

C'est un comble,
Moi qui étais sensée représenter la colombe
Me voilà amoureuse d'un oiseau…
Un sublime corbeau.

Mais dès que je l'aperçois,
De toute son envergure, il se déploie ;
Et s'envole bien plus haut qu'il m'est impossible d'aller…
Bien plus haut que je ne pourrais l'imaginer.
Il me fuit, je le suis ;
Même jusqu'au bout de la nuit.

C'est un comble,
Moi qui était sensée représenter la blanche colombe
Me voilà amoureuse d'un corbeau blanc :
Oui, il est différent.
Pour lui je deviendrai une colombe noire,
Colombe du soir…