Je m'élève à présent comme un oiseau de feu
Qui nage dans les airs en caressant le bleu
Par le bout de mon aile au frôlement de l'eau
Je respire et je sens l'âme de Saint-Malo
Sans avoir d'aversions pour le krill antarctique
Dont le goût s'enrichit en saveur métallique
Je préfère les mets qui laissent miroiter
Les paillettes d'étoiles des poissons argentés
J'accompagne souvent les hommes d'équipages
Qui s'amusent et se rient du géant albinos
Boitant dans leur bateau mais en fin de voyage
Je déploie fièrement mes plumes d'albatros
Que j'aime à revenir vers les côtes Bretonnes
Car leurs vents sont porteurs des courants qu'on chantonne
Il résonne en mon cœur des valeurs immuables
Les moments fabuleux de chaleur véritable
Écrit par Noyan
Une pratique qui se pratique en pratique est pratique.
Catégorie : Amitié
Publié le 09/03/2014
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Commentaires
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Posté le 09/03/2014 à 15:16:52
Bel hommage à un bien beau poème, des références et des rappels sans être dans la simple copie, j'ai un léger problème cela dit avec "Car leurs vents sont porteurs des courants qu'on chantonnent" mais tout le reste chantonne la Bretagne et le vent marin. | |
Stephane |
Posté le 09/03/2014 à 17:19:36
Beau poème. Néanmoins je trébuche également sur "on chantonnent"; mais aussi sur des alexandrins de 11 ou 13 syllabes. Dommage! |
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Mokolo |
Posté le 09/03/2014 à 18:38:32
Un grand mea culpa sur ma plurialisation du "on". J'ai fait un clin d'oeil à l'ami Charles! |
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Noyan |