Je déteste le ciel bleu chaud
Qui brûle et mes rêves et ma peau
Dans un climat lourd et toxique
Vapeurs de cendres volcaniques
Toute la ville est éblouie
Par un pesant soleil blanchi
Il éclate les bulles d'air
En les privant de l'atmosphère
L'azur épais devient menace
Tous les jours de l'été tenace
Sans la tendresse de la pluie
Le charme des nuages gris
Le souffle frais des vents légers
Boisé de musc odeur d'automne
Caresse ma tempe ombragée
Dessous un aulne qui frissonne
Les ormes stylisés notoires
Ont pris leur tenue de grands soirs
En arborant pendant l'hiver
Des diamants blancs mis en rivières
Les gouttes de vie touchent terre
Et changent le climat en vert
En rouge d'or mauve améthyste
Les senteurs du divin fleuriste
Je rêve d'une saison douce
Où l'on se noie de liberté
Où l'environnement nous pousse
Sans aucune agressivité
Écrit par Noyan
Une pratique qui se pratique en pratique est pratique.
Catégorie : Divers
Publié le 15/06/2014
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Merci cher Noyan pour ce poème au point de vue fort original ! Votre écriture fluide et mélodieuse soulignent cette gêne que peut causer le Soleil, et le bonheur de voir arriver une pluie parfois trop longtemps attendue. Bien à vous. Florent |
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Florent |
Merci Florent pour ton passage et ton commentaire :) | |
Noyan |
La construction du poème et l'évolution de la critique de l'été vers l'amour des saisons douces rend toute cette haine très lyrique... Un vrai merci pour ce beau partage que je ne me lasse pas de relire ! |
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Artemis |
PS : J'aime particulièrement les trois dernières strophes :) | |
Artemis |
JE VOUS COMPRENDS SI BIEN,,,, ET VOS VERS SONT MAGNIFIQUES | |
flipote |
Merci Atremis et Flipote :) | |
Noyan |
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