Depuis l'époque de Jules Ferry
L'œuvre scolaire a dévalué
Du collégien peu aguerri
À l'étudiant guère évolué
Les réformes de l'enseignement
Nous font des blessures culturelles
Qui se présentent en saignement
L'hémorragie intellectuelle
Quand le pouvoir est bien en place
Il faut limiter la révolte
La France qui pense est une menace
Pour le gouvernement despote
Voir la philo pendant un an
Pour la plupart des lycéens
C'est évidemment suffisant
De tout' façon ça sert à rien
Coupons le son à la voix-off
Qui décide de ce que nous sommes
Sans tenir compte du philosophe
Descartes : cogito ergo sum
Peuple de la démocratie
Réveillez-vous car il est temps
De montrer la suprématie
Sur le pouvoir des dirigeants
Les taux de réussite au bac
Sont à quatre-vingt dix pour cent
Mais nos gamins nos Télémaque
Ne sont pas plus intelligents.
Comme nous avançons à tâtons
Nous croyons faire nos propres choix
Oui mais au royaume des moutons
Les bergers sont toujours les rois
Écrit par Noyan
Une pratique qui se pratique en pratique est pratique.
Catégorie : Divers
Publié le 12/09/2011
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Hé bien, voilà un poème bien envoyé et qui passe bien le message. Je me suis permis de rendre à Jules Ferry ses majuscule ;) Merci ! Bises. |
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Nighty |
bonjour Noyan, très bel écrit, très intéressant, je dirai qu'aucun système n'est parfait, il a ses points forts et ses points faible ... j'ai été déléguée des parents d'élèves et je dois dire que j'en ai tiré un certain "enseignement" ... mais nos enfants eux, ont la chance de pouvoir avoir accès à cet enseignement même boiteux, ce qui n'est pas le cas partout ... amitié poétique |
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marie-ange_old2 |
Merci Nighty d'avoir corrigé mes majuscules ;) Il n'y a pas de système parfait c'est clair. Mais ce que je mets en avant ce n'est pas le travail des professeurs ou des proviseurs, ce n'est pas non plus le système éducatif, c'est le façonnage du système éducatif. Amitiés :) |
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Noyan |