Moi qui vénère nos amis à quatre pattes
Je ne comprendrais pas, jamais, les raisons qui
Me poussent à ne pas t'offrir mes écarlates
Penchants, rongeur prodigue, qui fonce à l'infini.
Pourtant nous partageons une philosophie
Celle d'aimer et de chérir les animaux
En les préservant pour qu'ils ne soient pas occis
Sous la main de l'humain qui augmente ses maux.
Rapide, tel un éclair, voici ta faculté
Hérisson portant haut les couleurs de son nom
Aux côtés d'alliés qui ne sont prêts qu'à t'aider
Pour stopper ce tyran empli de déraisons.
Sa motivation : détruire la planète
En assujettissant sans aucune pitié
Tous les êtres vivants sous ses sombres maquettes
De projets les rendant esclaves et damnés.
Ils ne sont que l'engrais de ce monstre sordide
Qui les usera tant qu'ils seront fécondables
Avant de les jeter en s'assurant, perfide
Qu'ils sont bien détruits sous sa faim insatiable.
Égoïste, sans scrupule, mais d'une intelligence
D'ingéniosité redoutable, en tout point
Ce docteur à l'esprit au stade de l'enfance
Fera tout pour toujours parvenir à ses fins.
Voyant que les robots s'amoncellent sous ses
Agissements tueurs le héros se verra
Affublé d'un renard pour tenter de figer
Ce génocide qui jamais ne s'estompa.
D'autres entités se joindront à ce rongeur
Téméraire lorsqu'ils auront saisi que cet
Eggman n'était qu'un simple et vulgaire imposteur
Assaillant leurs îlots en leurrant leurs assiettes.
Pourtant malgré le sage et important travail
De SEGA sur celui qui sera sa mascotte
Je n'ai jamais su prendre un temps le gouvernail
De ce bateau dont le succès ne s'escamote.
Ancré dans la bleuté d'un ruisseau translucide
Peuplé de piquants ce paquebot symbolise
La gloire et l'honneur dans son message limpide
D'un élan qui m'est cher et pourtant me divise.
Ce pilier culturel en son style ludique
Du rétro-gaming qui ne m'a jamais séduite
Détient pourtant les plus précieux et uniques
Propos dépeints sous un gameplay sans limite.
Malgré ce talent d'être un ardent défenseur
De la faune, de la flore, sous son cœur dévoué
Ce saphir chevronné abandonnant ses peurs
Pour secourir autrui n'a pas su me combler.
Cette adroite prouesse aux teintes de mon âme
De mécanicités vives et variées
M'a offert, je l'avoue, même si je le blâme
Un film qui, en plein cœur, aura su me toucher.
Je n'ai pas su t'aimer dans tes jeux vidéos
Nullement attirée par tes graphismes et
Tes tons, ton gameplay, et tes divers appeaux
Là où ton concurrent carmin a su briller.
Mais sur le grand écran ton univers a pris
Un sens tout autre sous une dimension
Qui a conquis mes yeux en déferlant le prix
De trahir mon plombier, sous mon émotion.
Sincèrement ta harpe a respecté les codes
De tes jeux, agencés, avec brio pour tendre
A construire un récit respectant sous son ode
A merveille, les concepts de tes nombreux méandres.
Ton adresse t'enivre ayant su façonner
D'autres propriétés aux objets s'illustrant
Miraculeusement dans leur rôle attitré
Quand des êtres nouveaux s'inséraient aisément.
C'était harmonieux je n'ai rien eu à dire
A côté Nintendo tu fais pâle figure
Mais n'aie crainte jamais s'estompera ta lyre
En mon cœur, car ton manque, sculpterait mes blessures.
J'en souffrirais, augure, si tu disparaissais
Alors ne t'en fais pas, c'était seulement au
Cinéma que tu as entrepris, à regret
De faire l'erreur d'y percer sous mes sanglots.
Alors excuse-moi petite créature
Si ta célébrité ne m'a jamais atteinte
Mais tu es parvenue face à notre rupture
A l'effacer un peu pour briser ma complainte.
J'ai pu y découvrir un tout nouvel envers
De ton être sous ton adorable graphisme
Et qui m'a pris de court sous ton neuf caractère
Par tes buts s'alliant à mon lunaire prisme.
Tes quêtes m'ont touché, je recherchais aussi
Un peu de couleurs pour recolorer ma mue
Et de l'amour est né sous ma douce empathie
Pour toi, par ce film qui n'a qu'accru tes vertus.
Oiseau Lyre.
Écrit par Oiseau Lyre
"On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux" (Antoine de Saint Exupéry/Le Petit Prince)
Catégorie : Arts
Publié le 18/05/2020
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