Lorsque meurt les manteaux au contact du Soleil
Ces cumulonimbus où draine la tristesse
Comprennent qu'il est temps, sans signe de faiblesse
Que renaissent les sons des aubes de l'éveil.
S'ensuit, suite à cela, un vol de messagères
Qui annoncent que l'heure est vouée à apporter
Un arpège fleurit sous un souffle irisé
Où les vents charroieront un torrent de bruyère.
Ces douces mélopées, chaque année, nous parsèment
De teintes bigarrées sous leur filtre d'amour
En créant des unions sous leur noble discours.
Dans ces cadres princiers, par leurs lyre, elles sèment
Un tableau symphonique en leurs danses pastels
Tel est l'annuel présent de ces bancs d'hirondelle.
Oiseau Lyre.
Écrit par Oiseau Lyre
"On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux" (Antoine de Saint Exupéry/Le Petit Prince)
Catégorie : Nature
Publié le 02/02/2020
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Commentaires
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Posté le 02/02/2020 à 07:53:34
Le ciel est rempli de prodiges naturels, parmi eux les hirondelles, fusains aériens en effet. Merci Oiseau Lyre d'honorer ainsi votre pseudo. | |
jacou |
Posté le 02/02/2020 à 16:12:28
Bonsoir, Bel Hommage ! Je les Aime mais vais les regarder différemment à leur prochaine visite !! Merci ! Lys-Clea |
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Lys-Clea |