Opus deuxième
après Venise
les vases s'ouvrent
sur une brume épaisse
l'été tape à la tête
aux jambes
redonne une vie rapide
aux doigts balafrés
sur le cul des bancs
chahutent deux éternels
une maison chacun
avec jardin sur la rivière
tomates en graines
oignons dépravés
en fin de semaine
visite du loup à la belle
qui pleure le blanc perdu
parti sur un vélo
de fleurs plastiques
appel des bars d'oxyde
des centre-ville
alors naîtra sur le pied
de la fille des ours
sans désespoir visible
l'hideuse capitale
de la muse bohème
celle qu'on égorge
et qu'on dissèque
au coeur d'un caniveau
Opus troisième
Se réviser sur l'astre
étrange domaine artificiel
ce qui vient est mort
depuis la mort des saisons
il existe encore
cette petite balle
accrochée là par paresse
ou par dévotion
Je suis sténotherme
et n'habite
qu'à plus de cinq degrés
à moins de quinze
Mon étoile est froide
C'est une rixe de coin de rue
sanglante et bavante
Mon étoile est froide
Elle reste en suspens
sur le lac gelé
il était une fois
un chaperon jaune
sa galette de feu
dans le panier
une gifle pour paiement
reste dans la maison
des passants de grenelle
une rue de Montmartre adolescente
fait du neuf avec du vieux
mais un neuf sans sérénade
duplicata horibilis
envahi par les mèches
étudiées
par des tissus
qui ne marchent plus au vent
Écrit par Ole Touroque
http://badurkax0.blogspot.com
Catégorie : Divers
Publié le 18/11/2008
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:)) impossible de decrire le pourquoi du comment ...j'adore tes images et leur danse ..ca va vite ...ça s'envole et ça retombe ...pas tres constructif mon commentaire mais ressenti immediat..voili :) | |
chris84 |