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Opus quatrième
Marche vive
un cordon de pluie
dénoué dans sa chute
les traces d'un présent passé
chantent
larmes dans une cuvette
elles serviront à noël
entonner les contes
avoir froid à la nuque
où passent miraculeuses
les bombes d'un été
sol heurté cailloux fendus
as-tu vu sur le causse
les empreintes libérées
l'automne les a couvert
meurtrier et sale
au soleil de midi
la route perle
brille par-ci par-là
rue neuve
il force et fatigue
crève entouré de traces
fenêtres opaques
Matin frais en apparence
il faut y goûter
un pas dehors et la bruine
enserre sa langue
sur la langue du clocher
petites boules éclatantes
sillonnent droite
et gauche
arrivé à la rivière
première en face
les herbes s'abreuvent
de la pollution humaine
garde et maquis sont sourds
sur la branche des tours
dansent deux ballerines
noires
sang coagulé
le temps est passé là
il les pousse
les étend les superpose
jusqu'à son éblouissement
Fin d'époque
en rasant les murs
plus d'ombre au jour plein
un laboratoire immense
du sable et de la lave
cent ans après
la mort de Candobre
perché entre deux vides
sus aux fantaisies de cirque
son égo est dépassé
les pensées restent accaparées
par les kilomètres absents
et seuls
Écrit par Ole Touroque
http://badurkax0.blogspot.com
Catégorie : Divers
Publié le 18/11/2008
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