Ils dessinent sur le sable et jouent...
La maison est déjà loin.
Le vent du large rosit leurs joues,
Du bonheur pour demain.

Ils imaginaient que les vacances,
C'était seulement la rue,
Dans cette citée où c'est l'immense,
Qui étend son voile écru.

Un peu du parfum d'un bonheur ému;
La balle qui roule, roule...
De l'eau et de l'eau à perte de vue !
Loin de la bruyante foule.

Des châteaux éphémères mais éternels !
Des rires qui épuisent...
Un peu de joie, de soleil et de ciel,
Une glace à la cerise.

De grands oiseaux glissant sur l'onde,
Qui ne sont pas en ville;
La terre est si grande, et si ronde,
Comment son les îles ?

Leurs rêves se lancent vers l'horizon,
Et revivent dans leur coeur,
Ce soir ce sera le retour à la maison,
Raconter leur bonheur !

La route qui berce et qui les endort,
Que d'émotions, paradis,
Pour un enfant c'est un vrai trésor,
Maman le leur avait dit...

Juste un jour pour jouer quelque part,
Là où la terre s'enfuie,
Ils en rêveraient jusqu'au départ,
N'en dormant de la nuit.

Ramener des coquillages et des airs,
De la musique marine,
Ecouter la mélodie sans fin, câline,
Pour les matins d'hiver.

OR