Viens me voir, me donner le bonsoir,
Ma douce amie, sous la sélène voûte.
Distille mon encre hors des doutes,
Et viens illuminer les astres noirs.
Des souvenirs bucoliques et floraux,
De ces temps jadis où nos âmes émues,
Recueillaient dans le ru et les nues,
Des serments en des contes immoraux.
Nous, les enfants des nuits astrales
Et des moissons aux étés euphoriques.
Sur le Soleil ou les aubes sidérales,
Nous puisions nos issues chimériques.
Viens me voir, me donner le bonjour,
Ma douce amie, sous les nuages épais,
Que percera le Soleil, en un contour,
Et de tes rires alors, je me repais !
Cueillir de nouveau la belle coiffe,
Que tu revêtiras au soir langoureux.
Et nous volerons, nous les amoureux,
Loin des jours qui nous assoiffent.
Et les nimbes qui nous tiennent ici,
Ainsi que des saints pâles, auréolés.
Obligations morales, anges obscurcis,
Au sein de fades alcôves alvéolées.
Viens me voir, me donner le bonsoir,
Ma douce amie, par les champs frais.
Effleurer les muses, et les effraies,
Et rejoins moi, au seuil du couloir.
Marcelin Valcoeur.
Écrit par Alphaesia
"Le rêve est une folie passagère, et la folie est un rêve qui n'en finit pas !" Arthur Schopenhauer
Catégorie : Divers
Publié le 09/01/2012
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