Deux énormes hiboux de pierre gardent,
Cette aire extatique, de toute beauté !
Où des anges dont les pupilles dardent,
Les ultimes remparts de la vile cruauté.
Le grand portail où des chauves-souris,
Déploient leurs si fragiles envergures,
Est un seuil où quelques anges sourient,
Aux rosées de l'âme sur de pâles figures.
Dehors il fait jour, et dedans... Nuit !
Mais l'aurore est peut-être l'inverse ?
Tout repose, tout revient, et s'enfuit !
Et chaque jour des larmes se déversent.
Lieu de paix, où l'éternité và et vient,
Tel un ressac sur le sable des remords.
Où l'écume de l'infini alors se souvient
Des mots émus, et des images des morts.
Une vaste plage où des navires tristes,
Portent l'étendard des cieux enchantés.
On y éprouve l'omniscience des artistes,
Qui quelquefois reviennent les hanter !
Et des avenues, comme des boulevards;
Des édens fleuris et des champs-élysées.
Qui évoquent des esprits très bavards,
Des belles blanches aux robes irisées.
C'est là où tout se tait, et s'achève ?
Au demeurant des coeurs qui survivent.
Le poète a vu des fleurs dans un rêve,
Qui même dans ces pensées, le suivent !
Marcelin Valcoeur.
Écrit par Alphaesia
"Le rêve est une folie passagère, et la folie est un rêve qui n'en finit pas !" Arthur Schopenhauer
Catégorie : Divers
Publié le 10/01/2012
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Très belles images et un style élégant, bravo poète et bonne nuit | |
flipote |
Merci flipote ! Ces images se posent sur moi comme des oiseaux, que je flatte tendrement... Juste quelques ailettes, aux gré du firmament. Amicalement, MV |
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Alphaesia |
Je suis en retard mais ce poème est aussi beau qu'une fleur à l'entêtant parfum. Lys étrangement me vient. |
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zenobie |