Les bois patientent dans ce crépuscule,
Dans cette étrange somnolence ébahie.
Lentement les horizons reculent,
Et la terre sombre est envahie.
Dans cette étrange somnolence ébahie,
Lentement les nuances spéculent.
Et la terre semble un préambule,
Aux cieux muets, larges et inouïs.
Lentement les horizons reculent,
Et la terre sombre alors a tréssailli,
Le rêveur place alors une virgule,
Là où son poème a défailli.
Et la terre sombre est envahie,
Dans cet étrange sommeil circulent
Quelques fées nichées dans les taillis,
Se ferment tous les opercules !
Dans cette étrange alliance saisie,
Où les merveilles gisent et basculent;
Le jour s'endort là où il rosit,
Voilà le royaume des noctambules.
Marcelin Valcoeur.
Écrit par Alphaesia
"Le rêve est une folie passagère, et la folie est un rêve qui n'en finit pas !" Arthur Schopenhauer
Catégorie : Divers
Publié le 29/01/2012
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Commentaires
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Posté le 29/01/2012 à 19:35:27
très joli poème et bien écrit ! amicalement |
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absolème |
Posté le 29/01/2012 à 22:11:36
Merci bien absolème ! C'est très gentil... Amicalement aussi, MV |
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Alphaesia |
Posté le 22/02/2012 à 14:45:25
J'aime bien ces poèmes tintés de mélancolie ! | |
Bragi |
Posté le 14/02/2016 à 17:32:48
Merci Bragi ! Avec un retard de quatre ans mais bon... (sourire) | |
Alphaesia |