Ce moi qui te fut si lourd disparaîtra,
Commencera l'âge des vraies découvertes,
Tu glisseras d'un archétype au mantra,
L'iris rempli de toiles ouvertes.
Glissant sur l'horizon comme un soleil
Tu lisseras l'espace aux rayons verts,
Voyageur de l'aube et du sommeil,
Viendront tes plus beaux vers.
Océans et forêts comme un doux royaume
Où dialoguent des esprits tantriques
Là où se débattent tous les hommes,
Sur des totems excentriques.
Ce moi qui se cherche sous les étoiles
Ou dans le noeud d'une mandragore,
Dans le frémissement des voiles
Ou la parure d'un météore.
Tu lances les dés de tes certitudes,
De hasard il n'y aura plus jamais
Dès lors que tu sais la plénitude
Qu'offre l'abandon désormais.
Toutes les cordes vibrent sur le biwa,
Et dans une légère transe tu sens
Tout ce que tu traces, et vois
Dans des parfums d'encens.
Le grand arbre médite et transfigure
Tes idées qui se laissent bercer,
Alors tu fonds dans la nature,
Ainsi qu'un dieu intéressé !
OR
Écrit par Alphaesia
"Le rêve est une folie passagère, et la folie est un rêve qui n'en finit pas !" Arthur Schopenhauer
Catégorie : Spiritualité
Publié le 19/02/2019
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Ainsi un dieu préside à cette ordonnance nommée beauté, ou harmonie aussi bien. J'aime les vers qui de grâce s'étoile de maintes suggestions. | |
jacou |
j'aime aussi par la diversité du discours. | |
eric |
Etre un dieu est déjà un exploit si en plus il est interessé ;c'est qu'il gère toute la nouvelle dumension ...merci Olivier pour toute la plénitude qui se dégage de cet écrit ! | |
Yuba |
Merci jacou, eric et Yuba ! Vos commentaires me sont précieux, ils éclairent mon poème en l'enrichissant... | |
Alphaesia |
Or voilà de l'or une traîne scintillante Un Hum !!!! de plainitude Merci :) |
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MARIE L. |
Merci Marie. | |
Alphaesia |
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