Les tableaux se ferment dans un rythme de tambour
Le chahut des rires ébranle les couloirs trop silencieux
Et se répand comme un éclat de rire dans la cour
Joie qui envahit toute l'école et monte jusqu'aux cieux

C'est la valse des craies qui s'arrête pour l'été
Oubliés les mathématiques, le français ou l'histoire
L'insouciance de ce jour éponge les tracas de l'année
Comme la mélodie d'une guitare qui répand un espoir

Voilà le rythme des vacances qui s'impose sans fléchir
Douceur d'une musique que l'on suit sans réfléchir
Jetons aux loin les cahiers et écoutons l'oiseau-lyre !