- Titre original en latin : "Duc in altum !" -
A quoi bon les regrets bercés de nostalgie
Et ces soupirs offerts aux ombres d'un passé
Qu'on dit plus beau, plus grand, plus sage et pénétré
Du sens de toute chose et du feu de la vie ?
A quoi bon s'accrocher avec tant d'insistance
A la maison vieillie, à ses parfums fanés,
A ses murs fatigués, à ses volets fermés
Où se sont endormies les brumes de l'enfance ?
Car la terre est inerte et la racine est vaine
Si l'arbre ne s'élève, assoiffé d'infini …
Le destin de l'oiseau est de quitter le nid
Et d'épouser le ciel en sa course lointaine …
Car la houle profonde aux rochers du rivage
Est néant sans l'ailleurs où mugit l'océan …
Le sable de la plage a le pas d'un géant
Où chaque vague écrit l'élan d'une autre page …
Écrit par Ombrefeuille
De la corolle du silence
Le parfum de l'âme s'élance. (Ombrefeuille ... tout simplement ...) Catégorie : Pensée
Publié le 19/09/2020
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Superbe, amoureux de la nature et de la vie, je me suis laissé entrainer par ta poésie qui m'a beaucoup troublée. Bonne soirée Amitiés Daniel |
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lefebvre |
sublime sensible émouvant nostalgique !il y à un souffle dans ton poème ethéré et secret...en favori merci de ce moment d'eternité !bonne soirée à bientôt amitiés vives:) | |
romantique |
Votre poème est un élan de vie. Mais c'est ainsi, l'humain a besoin de retrouver les odeurs de son enfance à un moment donné. Le chemin de la vie est une boucle . Il arrive un âge où on regarde derrière soi afin dévaluer ce chemin parcouru. C'est important pour se reconnaître et ne pas se perdre dans la foule. La musicalité de votre poème est très belle. Il se chante. Merci. |
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Iloamys |
Se détacher et se laisser porter par l'élan vivace qui nous relie au monde, dans l'oubli de soi momentané nécessaire à l'ouverture au monde, est la vocation de l'adolescent, partagé entre le royaume d'enfance originel, où tout semblait simple mais aussi conditionné, et la liberté totale (du moins apparente) de sa détermination adulte. Nostalgie à cet âge à l'égard de la principauté quittée... Mais votre poème dit aussi que la nature exalte et guide, transforme le petit d'homme en aventurier du quotidien, qui va le forger sur les océans et les montagnes qu'il traversera durant sa vie. Vos vers sont d'une élégance en accord avec le thème abordé, cette forme de "lâchez tout" promue par le poète André Breton, vous la reconduisez ici, car ce sont les guides élégants qui nous conduisent aux grandes époques de l' existence où nous devons choisir un tournant : ils ont eu pour moi noms Breton, Artaud, Huysmans, Kierkegaard. P.S. : je me suis permis de traduire votre titre, en accord avec les recommandations de notre charte du site, mais j'ignore si le résultat est adéquat. Excusez-moi si ce n'est pas le cas. |
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jacou |
Toujours la plume élégante pour un appel à la liberté qui se conjugue au futur, votre poème me rappelle une chanson deJacques Higelin "Pars". | |
Banniange |
Mille mercis à tous et à chacun pour vos lectures et partages avisés. Ce poème est né d'une constante chez moi : Aller toujours de l'avant, ne pas ruminer le passé, construire des liens, ne pas rester "addict" à la "famille-souche-attitude". Ce poème est un manifeste de ma petite révolution perso, et il m'en a fallu, de l'énergie, au seuil de l'âge adulte, pour sauter dans le vide, loin des schémas qu'on plaquait sur moi ! J'ai mangé pas mal de vache enragée (et pas toujours tout-à-fait à ma faim), et du coup je suis restée une rebelle dans l'âme ! :) Je ne considère pas le chemin de la vie comme une boucle, mais comme un élan vers l'infini. Le passé, quel qu'il ait été, n'a de valeur que s'il nous permet de croître, de progresser, de nous accomplir, de nous engager. Tel est le sens de la liberté personnelle : l'engagement et la capacité à assumer actes et paroles. Oui, la Nature est une inspiratrice, et ainsi de la spiritualité. Cela ne me choque pas que vous ayez "traduit" le titre, Jacou, car la charte demande des titres en français. Je n'en trouvais pas, alors je me suis dit que j'allais tenter quand-même le post avec le titre latin :) Et maintenant, il m'en vient un, d'équivalent français ! Ce serait plutôt "Toujours plus loin". Aussi, et dans la mesure où cela vous serait possible de le faire, c'est en définitive celui-ci que je voudrais voir figurer à côté de l'original en latin (ou en-dessous, si ça marche mieux ainsi) Merci si vous pouvez le faire. Rhhha-là-là ! C'que ça peut êt'pénible, un poète !!! LOL ! |
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Ombrefeuille |
Bonsoir, Chère Ombrefeuille, toujours plus Loin .. la Vie nous y mène, par différents Sentiers .. différentes Musiques, Rencontres ou Autres .. Mais parfois, des Etres ont cette Nostalgie ( pourquoi revient Elle , cela serait bon d'élucider le Phénomène ), ont ce Besoin de revoir en sa Tête, puis de Visu les Visages et Vestiges du Passé .. Et certes, Nature est notre seconde Mère pour tous Maux .. Merci de ce Partage .. Favori ! à Relire ! Amitié *** LyS.. |
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Lys-Clea |
Yes, en avant, toujours plus loin, et toujours plus haut grâce à ta poésie, ma chère Ombrefeuille, car je souscris pleinement à ta vision de la vie comme un élan vers l'infini. J'aime beaucoup ce poème qui se concentre sur l'avenir, l'évolution, car c'est, à mon avis, le chemin de l'humanité. Se complaire dans le passé, si cela confère à l'immobilisme, ne permet pas d'avancer, car comment avancer si on regarde vers l'arrière, et pas vers l'avant? Ceci dit, passionnée d'histoire que je suis, je ne rejette aucunement la valeur du passé, car il nous permet de comprendre beaucoup de choses sur le monde, la vie et nous-mêmes. Et en manière d'art et de patrimoine, il nous livre des trésors précieux, inestimables même (on s'en est bien rendu compte, par exemple, avec la perte de "La forêt", la charpente millénaire de ND de Paris, totalement disparue lors du tragique incendie). Bon, je viens avec toi pour "avancer au large", d'accord? ;-) On part quand? :-D *** |
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Matriochka |
Mille mercis à vous deux, Lys et Matriochka, pour vos partages riches et vos réflexions profondes. En écrivant mon texte, j'avais en tête ce que l'on peut souffrir quand la culture familiale, malgré ses qualités, devient un carcan. Cela ne veut pas dire qu'on la rejette en bloc mais qu'on a un besoin vital de tracer sa propre route. Je suis également passionnée d'histoire, non pas pour dire que "c'était mieux avant ...". Avant quoi, d'abord ?... Ce n'était ni mieux ni pire, c'était différent, sans plus. Mais essayer de comprendre l'Histoire permet de relativiser beaucoup de choses, de nous mettre à notre juste place, non pas en surplomb mais dans le mouvement général, et donc de ne déboulonner aucune statue, de ne réécrire aucun texte d'auteur. Bon, je dérive un peu, là ... Je vais de ce clic changer le titre de mon texte, afin que celui-ci soit bien en français comme le veut la charte, et mettre le titre latin en ajout, car c'est celui qui m'est venu tout d'abord. |
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Ombrefeuille |
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