Je proposais la courte échelle
A la gentille demoiselle,
Pour atteindre ce p'tit bouquin,
Qui traitait de tout et de rien.
Mais de son air un peu cabot,
Elle m'dit préférer l'escabeau,
Et se sentit un peu épiée,
Forçant sur la pointe des pieds.
Je lui criais ho hisse, ho hisse !
Pour qu'elle l'attrape in extremis.
En repassant le lendemain
Je lui fis signe de la main
Que ce livre bien poussiéreux
Saurait sûrement me rendre heureux.
Il siégeait au dernier étage
Comme tous les plus mauvais ouvrages.
Me proposa d'tenir l'échelle
Et c'est le nez dans ses dentelles
Qu'en fermant les yeux, je hume
Et ne vis pas ce gros volume
Qui s'échappant de ses menottes
Finit sa course sur ma calotte.
A l'hôpital y'a pas de lumière
mais une gentille infirmière
pendant qu'on m'coud le carafon,
change l'ampoule du plafond…
Écrit par PAPY ROBERT
Vous ne pouvez pas empêcher les oiseaux de la tristesse de voler au-dessus de vos têtes, mais vous pouvez les empêcher de faire leurs nids dans vos cheveux. [Proverbe chinois]
Catégorie : Drole
Publié le 17/08/2009
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Toujours aussi super. | |
eric |
j'aimeeeee beaucoup, divertissant ! amitiés Louann |
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louann |
Ah ah, excellent Robert !! Bien drôle, et tout en finesse. Chapeau :) Amicalement, Alexis. |
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Alexis |
J'ai l'impression d'y être et surtout dans la peau ou plutot dans les yeux de cet amoureux de la fine dentelle Le triste jour de ton enterrement, lorsque le cerceuil descendra tout doucement regarde si au travers d'une larme abandonnée tu ne peux voir tes dernières dentelles noires soulevées par le vent Mais attention aux flammes de l'enfer ne regarde pas si ce sont celles celle du curé! |
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BABOUCHE |