La vie parfois, chérie, réserve triste sort.
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Amour, amie, voyez, ce jour l'amour à tort,

Ma mie, si ne m'aimez, c'est que souhaitez ma mort,

Où sont donc vos baisers, vous qui m'aimiez si fort,

Un mur s'est élevé, séparant nos deux corps,

Relevons le défi et aimons-nous encore.
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A vous veux me donner, le ferai sans effort.
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Mais pour oser telle chose, il me faut votre accord,

Osez me le donner, au moins de prime abord,

Retenez le courroux, ne virez point de bord,

Tentons encore le diable, et conjurons le sort.


Philippe