Non je ne dirai rien , les mots sont peu de chose
Se cache derrière eux la fleur à peine éclose
Qui finit par s'ouvrir écartant ses pétales.
Veut-elle offrir au fou son âme de vestale.
A vous qui devinez, je ne veux point d'écrin
Mais vos mains de sculpteur sur mon corps au matin,
Jusqu'à sentir mon rêve éclater sous ma tempe
Je ne puis dire plus....ce soir j'éteins ma lampe !
Mais je sais bien qu'un jour vous partirez très cher
Accordez moi du temps pour vous dire je t'aime ,
Cet aveu si troublant imprimé dans ma chair
Je voudrai l'effeuiller en bonheur que l'on sème.
Accordez moi du temps....laissez vous retenir
Qu'à l'orbe de nos corps se fasse un grand voyage
On donne jamais tout il reste à découvrir
Le chemin de mon ru , ne tournez pas la page !
Cet aveu si troublant que l'on fait en tremblant
Que ce soit vous ou moi on ne peut le bannir
Et même si un jour vous prenez l'air distant
De vous avoir aimé je ne peux vous haïr .
Écrit par Pieds-enVERS
L alexandrin est un moule à pieds.On n admet pas qu il soit mal chaussé (L Ferré). Même si ses semelles sont musique :-)) ?
Catégorie : Amour
Publié le 11/11/2022
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Joli poème J'aime particulièrement le dernier vers, qui referme l'écrin de l'aveu avec délicatesse |
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Edelphe |
Bonsoir, Très bel Aveu .. Le Vous lui donne une sacrée Dimension .. BRAVO !!! LyS .. |
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Lys-Clea |
@ Edelphe merci pour votre passage et bonne journée @ Lys merci pour votre fidélité sur mes textes! Bonne journée |
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Pieds-enVERS |
un aveux magnifique Pieds-enVERS merci :) |
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MARIE L. |
Magnifique... et quelle belle chute: "De vous avoir aimé je ne peux vous haïr"! | |
Pascal Dut |
Un grand merci, @ Marie ( je n’avais pas vu ton passage) @ Pascal qui fait remonter ce texte que je pensais enfoui ;-)) |
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