Le filet de hareng sort de l'ordinaire. Selon l'intensité de sa fumaison il peut être gris pâle avec un accent circonflexe et des reflets roses, ou terre de sienne virant à l'or.
Toutes nuances confondues, il est promis au même sort que le pain et le vin : celui d'être consommé. Le rituel veut qu'il soit accompagné dans l'épreuve par des pommes de terre à l'huile.
Mais il n'est pas interdit de sortir de sa zone de confort et de risquer la fricassée de choux avec un soupçon de carottes.
Accompagné d'un Bordeaux supérieur un peu vert, c'est une odyssée gustative dont on devient vite accro.
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Écrit par Pierre Lamy
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Catégorie : Poésie
Publié le 20/03/2020
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Commentaires
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Posté le 20/03/2020 à 10:06:37
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Sonnet en prose ( forme définie par Jacques Roubaud dans le cadre de l'OuLiPo ) |
Pierre Lamy  |
Posté le 21/03/2020 à 15:50:14
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C'est bon, le hareng! En Russie, on le mange fumé, avec des oignons crus (faut pas craindre!), avec du pain complet beurré ou sur un blin (petite crêpe de sarrasin) nappé de crème (attention les kilos!). Accompagné d'un petit verre de vodka (un seul, il y faut de la modération!), c'est délicieux et ça remonte le moral! |
Matriochka  |
Posté le 24/03/2020 à 07:41:38
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:) un classique fantastique à s'en lécher les babines. .. ☺ |
| MARIE L. |