Connais-tu ce récit sur la pauvre grenouille
que l'on cuit à feu lent sans jamais la gêner,
si petit-à-petit que le vivant dîner
ne cherche pas à fuir la marmite qui bouille ?
Cette température à peine la chatouille,
car son sang froid s'adapte afin d'éliminer
la chaleur excessive au prix d'abandonner
un peu plus d'énergie à l'eau qui la dépouille.
Quand elle s'en rend compte, il est déjà trop tard :
sa force exténuée empêche son départ
pour l'avoir engloutie avec cette habitude.
Que mes baisers en vers te réveillent le cœur
et que leurs mots d'amour t'insufflent la vigueur
de sauter pour trouver le bonheur qui t'élude.
Écrit par Pierre de Coeur
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Pierre de Cœur Catégorie : Amour
Publié le 21/02/2016
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Commentaires
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Posté le 22/02/2016 à 02:12:09
Très beau poème. J'ai beaucoup aimé. Mes amitiés littéraires Marikita |
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Marikita-501 |
Posté le 23/02/2016 à 10:14:57
... Et la grenouille se fit princesse au premier baiser ... | |
Errant |
Posté le 26/02/2016 à 17:16:48
Le végétarien que je suis apprécie. | |
Intruder |