Vingt-trois heures cinquante minutes
Je ne dors toujours pas, et puis zut,
Ma tête pleine de questions
Sur mon "avenir" en interrogation.
Proposition d'emploi, youppi je crois
Contraindre à nouveau mes doigts
A cette torture incrédule
Pour l'appât du pécule.
Mais qu'est-ce la vraie richesse?
Les poches pleines, de belles pièces.
Plus de liberté matérielle
Au prix fort, bagatelle?
L'avenir me semble meilleur
Rejoindre les attentes supérieures
Plus de paillettes
Suivre les étiquettes.
Mais le passé m'a aussi appris.
Que certaines choses ont un prix.
Mais qu'en est-il en réalité,
De ce qu'on ne peut mesurer?
Mains meurtries par trop de souris
Puis-je encore me payer le soucis
De voir mes doigts se déchirer
Sur les cases de mon clavier?
Mon honneur sera-t-il épargné,
Si mon corps je refuse d'abandonner
Sur cette chaise, toute une journée?
Courbé, raidit, statique, écrasé?
Et mon esprit,
Si trop asservit
S'endormira-t-il
Par la monotonie?
Ah si vil argent...
Ne fait pas le bonheur,
Encore moins le malheur
Car on en dépend.
La santé n'a pas de prix...
Pour la soigner, il faut payer
Mais si pour payer,
Il faut se sacrifier...
Mon avenir, m'effrait
Car rare est la monnaie
Dépendre d'autrui
Pour guérir ne me suffit.
Retourner travailler
Chercher cet emploi
Qui ne me détruira pas.
Même si encore, je dois creuser.
Me respecter,
Rester en santé.
Continuer de sourire.
Et réussir.
Écrit par Plume de plomb
"Un mot, une phrase, une lettre... À la poste."
Catégorie : Divers
Publié le 20/07/2014
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