Je suis ta fille
Pas ta bequille
J'ai une vie
J'pense que tu l'oublies
Chantage téléphonique
D'un manque d'amour épique
Je ne peux remplacer
La mère qui t'as détesté
Malade oui, es-tu
Mais immoral aussi têtu
T'as beau t'excuser
Tout est à recommencer.
Je t'ai prévenu de mon épuisement
De celui de ma soeur, évidemment
Faudrait qu'on abandonne tout
Pour toi cher papou.
Je suis allé te voir ve matin
Avec ton infirmière c'est certain
Car je prends mes distance
Je ne serai plus ta référence.
Tu as les capacités
Pour te débrouilller
Mais t'as oublier
Que seul tu pouvais exister
Tes menaces d'en finir
De te laisser mourir
D'emprise n'ont plus sur moi
Ça dure depuis 6 mois.
Ce matin tu as signer la mort
De ton proche aidant, ça alors
Je ne savais pas que ça pouvait arriver
À moi, ta fille aînée.
Je redeviens une mère aimante
Je redeviens une épouse attentionnée
Je ne suis plus une âme errante
J'ai envie de me retrouver.
Tes soeurs sont avisées.
Elles pourront t'aider.
Je l'espère, à te trouver
Et exister.
Je t'aime, petit papa
Mais, m'aimes-tu, moi?
Écrit par Plume de plomb
"Un mot, une phrase, une lettre... À la poste."
Catégorie : Triste
Publié le 14/11/2019
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Une question difficile, dramatique, que celle des aidants et de l'épuisement dans lequel ils se retrouvent souvent... Pas facile d'avoir des parents âgés, de plus en plus dépendants avec le temps, et de continuer à mener sa vie personnelle et professionnelle en parallèle! Un poème qui me parle beaucoup. |
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Matriochka |
A sa décharge, la maladie et la vieille l' ont peut être aigri | |
Belle de jour |
Ce cri du cœur est bouleversant, je ne saurais trouver les mots dans un simple commentaire qui vous apaiseraient, mais votre poème révèle votre combativité, vous êtes une guerrière, cependant votre lutte est intérieure et extérieure, et ne veut pas de vaincu : seulement plus de compassion. J'espère que votre "papou", papounet, apprendra à mieux vous entendre, entendre vraiment qui est comprendre les raisons d'autrui, parmi elles les raisons d'aimer. Merci à vous d'écrire ainsi, comme bouteille à la mer ! | |
jacou |
Ce poème me parle et me touche beaucoup. C'est une situation que j'ai connue. Malheureusement les personnes malades parfois ne se rendent plus compte de ce qu'ils nous demandent alors c'est difficile à gérer. Entre le coeur et la raison d'exister. J'ai suivi mon coeur bien que cette personne ne m'ai jamais montrée d'affection particulière mais aucun conseil ne peut-être donné car rien n'est semblable. Je pense qu'il faut être en accord avec soi-même D'autre part si cette personne arrive à comprendre peut-être saura-t-elle changer. Bon courage |
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roserose |