La nuit bleue
dormait sur ta peau,
et toi, qui n'était que bleu,
tu dormais le monde entier dans ton corps -
l'été ton odeur ensommeillée,
ton repos semblant éternel,
le ciel ta voix, ton souffle
qui tombe et retombe doucement sur les draps - se pose,
l'herbe et la terre tes cheveux
cernant ton visage et l'étendue
du grand pays -
qui est le tien.
Quelle aube, et quel soleil
embrassera la nuit sur tes lèvres ?
Sera t-il plus doux et aimant
que son souvenir halogène ?
Tu dis oui
Et je pense :
"J'épouserai comme lui
les ivresses
de chacun de tes silences."
Écrit par Poesie nocturne
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Catégorie : Amour
Publié le 28/09/2016
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Commentaires
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Posté le 28/09/2016 à 22:56:43
Belle forme et profondeur dans ce poème. Merci à vous! Driss |
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khaledpo |
Posté le 28/09/2016 à 23:07:39
Bonsoir Poésie nocturne, C'est superbe ! Belle nuit ! Mes amitiés Sybilla |
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Sybilla |
Posté le 28/09/2016 à 23:13:34
Le quatrième vers est splendide, et l'ensemble du poème une belle composition. Ivresses et silences s'accommodent. | |
jacou |
Posté le 29/09/2016 à 07:46:26
Une belle ballade nocturne à la lisière des rêves. | |
banniange-deleted |
Posté le 29/09/2016 à 08:40:58
Si beau d'une douceur et d'une lumière. ..bleue... | |
MARIE L. |
Posté le 29/09/2016 à 12:28:21
C'est très beau. Et triste. |
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Iloa Mys |
Commentaires
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