J'ai marché ce matin dans le coeur de l'hiver
Sous un air de Chopin tous mes chagrins d'hier
Tourmentaient mon voyage, esquissaient dans ma prose
Les fureurs d'un orage incolore et morose.
C'est alors qu'un vent blanc chassa mes idées noires
Et d'un souffle furtif emporta mes déboires ;
Des larmes de coton virevoltent en silence
Et pansent le béton dans une douce danse.
La ville s'égaye sous le charme du châle
Qui éveille partout la tendresse hivernale
Les roses semblent rire et se voient étoilées
D'un manteau élégant jalousé des rosées
Au loin un train de fer fend l'air avec entrain
Puis disparaît derrière un immeuble endormi.
Mais si mes pas laissent des traces en chemin,
Je me perds, seul et froid, dans le blanc de l'absgris.
Je l'aperçois alors, là, mon saule pleureur
Qui m'attend souriant, ses branches sont en fleur,
Des milliers de flocons le recouvre, éclatants,
Le voilà devenu cerisier au printemps
Ses pétales glacées s'envolent dans la brise,
Les fragments de nuage, héritage éthéré,
Murmure à mon esprit cette poésie sise
En l'âme de Gaïa, en son être apaisé.
Écrit par Poesie nocturne
https://www.facebook.com/letombeaudespaquerettes/
Catégorie : Divers
Publié le 24/01/2016
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J'aime beaucoup le premier vers. | |
Intruder |
Très beau, magnifique, comme tous les autres, Merci beaucoup pour ce poème |
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Eleidora |
superbe **la rose d'hiver est souvent magnifique :) bise |
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MARIE L. |