Que s'efface l'instant dans la mort de l'hiver
Que je meure avec lui au triomphe du printemps,
Qu'éclosent ces fleurs du mal au parfum amer,
Qu'enfin la brise vienne souffler mon âme au vent.
C'est l'hiver qui se meurt, et mon coeur avec lui
C'est la peur qui se perd, dans une nuit de malheur
Aux sanglots d'un cours d'eau, c'est la vie qui me fuit
Aux sombres jours sanglants, c'est Paris qui m'écœure.
Oui, que le vent m'emporte au delà des réels
Si je vais sur ses ailes, si je vais vers le ciel
Oui, que la lune m'emmène au delà des nuées
Si je suis les étoiles, si je suis leur trajet.
Que s'efface l'instant dans la mort de l'hiver
Que je meure enfin devant l'horizon pleurant
Des larmes au goût de toi, oui des larmes amères
Qui tracent sur ma joue un sillon désolant.
Écrit par Poesie nocturne
https://www.facebook.com/letombeaudespaquerettes/
Catégorie : Triste
Publié le 17/03/2015
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de Poesie nocturne au hasard |
Annonces Google |
Impression de déjà vu. | |
Intruder |
un pas vers d'autres émotions avec le renouveau d'un nouvel instant bien tristounet ce poème ... bonne journée quand même :) |
|
MARIE L. |
Triste ou gai ? C'est la fin de l'hiver mais c'est le printemps ! Vive le vent ! | |
Moi80 |
Si je vais sur ses ailes, si je vais vers le ciel......oh que j'aime! Il est triste mais pour moi la poésie triste c'est ma préférée. C'est la où on exprime vraiment toute la sensibilité de l'âme. (Mon avis) |
|
1etoile sous la pluie |