Alice aimait rester près de l'âtre de Novembre
Et regarder les flammes qui dévoraient les cyprès
Sous les coups de la pluie en souvenirs d'ambre
Ne gisaient plus au sol que des braises désolées
Elles avaient un reflet humide et misérable
Dans l'abysse ricanante des trottoirs de la rue
Où tristement se consumaient les érables
Qui déjà exhumaient honteux leurs branches nues
Et Alice pleurait ces âmes flamboyantes
Perdues dans les solitudes grises de la ville
Qui scintillaient la nuit comme une mèche tremblante
À la douce et lointaine lumière d'une étoile qui file
Écrit par Poesie nocturne
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Catégorie : Triste
Publié le 04/11/2015
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Commentaires
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Posté le 04/11/2015 à 23:18:48
Salut Émile. | |
Intruder |
Posté le 05/11/2015 à 09:45:10
magnifique! | |
pat |
Posté le 05/11/2015 à 14:07:49
Un beau texte effectivement , dans lequel certains vers sont rondement menés , comme celui - ci par exemple . " Qui déjà exhumaient honteux leurs branches nues " Superbe |
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L_ALB_ATROCE___ |
Posté le 05/11/2015 à 18:33:17
Superbe,, | |
MARIE L. |
Posté le 07/11/2015 à 11:13:14
Le bois, le feu et Alice qui médite, c'est joli. | |
TANGO |