je suis le mur de pierre qui fige la vallée
me vois-tu, toi, me vois-tu traverser l'immobile
de la terre inconnue de tes pas ?
le ciel blanc et calme observe en silence
ce qui se tient dans l'infime
de mon corps morcelé de vent gris
qui s'écrase
qui s'écrase
qui s'écrase
sur la déchirure de ta voix-nuage
tu es à la fois
la femme
au sourire
de ciel
et l'oiseau
dont le chant écorché
dégringole
sanguinolent
avec ta carcasse
et tes ailes
qui se brisent
crac ! CRAC !
tu voles ! tu voles !
non ! tu tombes
et tu meurs
tu es morte
l'oiseau aussi
est mort
au pied du mur de pierre
qui fige la vallée
moi je traverse immobile
la terre connue
de tes pas
et j'aimerais
aussi
être mort
Écrit par Poesie nocturne
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Catégorie : Triste
Publié le 30/06/2016
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Commentaires
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Posté le 30/06/2016 à 00:37:22
Un rythme fou pour ce triste et beau poème, inscrit dans la page comme une chute qui n'en finit pas. | |
jacou |
Posté le 30/06/2016 à 13:33:31
Vous écrivez de nouvelles très belles choses Poesie nocturne, j'adore ! | |
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