Qui tuera le ciel sur les toits
où
seul
je grave la nuit
sur le vent chagrin ?
Quel cri de l'au-delà percera
le silence intérieur
des attentes et
des arbres qui
demeurent ?
Dans la moisissure de mon ventre
que je meure ! ou que je sois
l'assassin du ciel - lointain
qui déchire de sa dague
les vols obscurs
des absences
Que je sois le tombeau noir des étoiles
où se décompose dans le bois
les cadavres des nuages
dans un souffle intérieur - le
dernier
Que je sois
enfin
l'antichambre
des néants
réunis
Alors
qui donc
fera tomber
la pluie et l'orage
et lavera en rigoles de sang et de ciel
l'écorce de mes mains ridées ?
Écrit par Poesie nocturne
https://www.facebook.com/letombeaudespaquerettes/
Catégorie : Triste
Publié le 01/08/2016
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Commentaires
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Posté le 01/08/2016 à 17:56:16
On dirait que c'est un arbre qui a la parole... Concept très intéressant. Ce poème révèle une obscurité saisissante qui nous happe jusqu'aux étoiles... | |
schweepouille-deleted |
Posté le 01/08/2016 à 18:35:44
Bonjour Poésie Nocturne. C'est un très beau poème, très touchant. Il porte bien son titre, mais qui d'autre que vous peut faire tout cela ? Personne ! :-( |
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Iloa Mys |
Posté le 02/08/2016 à 02:58:21
Bonsoir Poésie nocturne, Une belle poésie emplie de mélancolie ! Belle nuit ! Mes amitiés Sybilla |
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Sybilla |
Posté le 01/09/2016 à 20:31:55
Sombre et pourtant l'attente ne m'attriste pas.... | |
MARIE L. |