Dans la peine ombre d'une pièce, un feu de bois crépitant
À la lueur rougeoyante, dégage cette lumière ambiante.
Un homme assis dans un fauteuil au cuir vieillissant,
Fait le point sur sa vie déconcertante ...

De sa voix chevrotante et peu assurée, celle d'un vieux centenaire,
Il profite d'être face à lui-même pour faire un retour en arrière ...
Il estime avoir passer sa vie à espérer,
Et désormais pour lui il est bien trop tard pour s'activer ...

Il est triste, et ses larmes se perdent dans ses rides,
Désolé par son vécu il ne garde que comme souvenir ses yeux humides...
Il semble prier, ses mains jointes tendent vers le plafond émietté,
Comme pour demander à quelqu'un au-dessus un peu de pitié ...

Entendez-le geindre, respirer, et s'étouffer dans ses pensées,
Il cherche désespérément une solution,
Il lui faudrait une seconde vie, retrouver sa femme emportée ...
Mais personne n'est là pour calmer ses désagréables sensations.

La tête désormais perdue dans ses mains tremblantes,
Il murmure ces quelques mots :
"Si quelqu'un m'entend, si quelqu'un me comprend, qu'il m'enlève ma vie, Se suicider demande trop de forces, et je les ai perdues le long de ces années d'amertumes ..."

[ébauche ]