Accroché a ce caillou gorgé d'eau salée
Errant de jours en jours sur mon fil d'araignée
Tournant en rond sur ma toile , œuvre d'art usée
Ne faisant qu'avaler les insectes de mon passé
Dans un moment de pleine intensité
Je m'assierai devant le vide saisir l'immensité
Rien qu'un instant m'envolerai de l'immense cité
Me déroberai a la fatalité un temps citée
Je m'imagine convié à rejoindre les étoiles
Ancrer mon navire dans cet océan céleste
Ramant désespérément , hissant les voiles
Par crainte de devoir laisser filer les filantes
La lune scintille et me sourit
Elle fait pleuvoir de mon ciel gris
Des perles bleues sur mes yeux rouges
Qui font l'oeil mauve, qui font l'oeil fauve
De lents sanglots sur de grises cendres
Des gouttes d'eau sur la braise tendre
Des pluies au gré des brises pour fendre
Le feu dans mon esprit et réapprendre
Écrit par Quai 21
Le vrai talent n'est il pas de bien cacher le fait qu'on en soit dépourvu ?
Catégorie : Evasion
Publié le 08/08/2019
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J'aime tout particulièrement la 4ème strophe, gorgée de couleurs qui ont l'éclat de la vie, comme l'ensemble du poème. Merci à vous de ce partage. | |
jacou |