Comme un vent mystérieux
Qui vous saisit l'espace d'un instant
De son orchestre mélodieux
Sur votre peau tendrement.

La femme est la maîtresse
Réconfortante des guerriers.
Par sa cuisine enchanteresse
Le corps meurtri de l'aventurier
Prends à nouveau vie.

Il fut un temps où je fus repêché
Par une sirène qui me sauva,
Ces yeux dépourvus de péchés
Me cajolèrent et me transperça
D'un amour rose.

À mon réveil cette merveille
N'y était plus j'étais sur le rivage
D'une plage où brillait le vermeille
D'un majestueux couché de soleil.

Depuis ce jour ma plume
Ne pense qu'a ses beaux yeux,
Ces cheveux qui parfument
L'intérieur de mon cœur soyeux.
Ce requiem est pour elle.