Mon enfant pardonne moi,
Le néant ta vomi sur une terre
Ou l'infamie y règne en roi.
Écoute et lis toi mon cher destinataire.

Quand tu seras en âge de lire,
Je ne serais plus ici, je serais ailleurs,
Sans doute là dans un jardin ou le martyr
N'existe pas étant chassé par le Veilleur.

Actuellement je suis enfermé
Dans un recueil ou les rimes
Semble être disposé a aimé
La beauté la plus infime.

La solitude est une beauté
Subtile elle se glisse sous le drap
Te triturant l'esprit afin de dompter
Ton cœur qui récitera sont mantra.

Bénie elle te prend par la main,
Sautille avec toi, t'emmenant loin
Dans des prairies somptueux de demain
Ou tu danseras de bonheur dans un coin
Isolé ou tes pulsions cardiaques
Serons en harmonie aux vibrations paradisiaque.

Mon fils, ne sois pas comme moi,
Prouve-moi que la vie est noble,
Lorsque que enfin tout content le roi
Trouve l'authentique amour agréable
Si agréable que tu ferais tout,
Et qu'elle fera tout pour toi,
Trouve cette perle mon fils
Trouve ce bonheur.

Si tu ne le trouve pas ?
Plonge dans les abysses
Va dans le palais des Enfers
Va dans le paradis des Dieux
Mais cette petite perle est cachée
Quelque part, attendant juste
Qu'une âme pure la prenne.

Mon enfant ne soit pas un poète
L'art poétique, c'est pour les rêveurs
Ceux qui voyage beaucoup dans leurs têtes
À la recherche d'aventure dont le chauffeur
Se laisse porté par les courants du vent.

Toi, tu seras mon pianiste
Celui qui amène mes rêves
À la vie sur toutes les pistes
De danse dont la musique élève
Un adorable parfum féerique.

Moi le poète celui qui se perd,
L'œil fixant un point fixe au loin,
Concevant des rêves qui n'espèrent
Qu'à devenir vivant dans un câlin
Entre la Mort et la Vie
Pour amener la Vie
À ces rêves non
Achevés.