Allonger aux fonds des eaux,
Les abysses menacent ta chaire.
Ta si belle peau tombe en lambeaux
Le rêveur déchu de son château
Est tombé.
Alors tu as beau prier Dieu,
Le son que tes petites oreilles
Perçoivent est le cri du Léviathan
Ce monstre voleur d'âme.
Non… Surtout ne pleure pas,
Tes gémissements font jubiler
Les êtres dont le cœur ingrat
Boivent les larmes des exilés.
Ferme tes paupières, voyage
Dans les limbes de la pensée
En t'égarant sur l'île des mirages
Dans une boite à souvenir condensé.
Puisque tu respires sous l'eau,
Les vautours du désespoir
Te saigneront au couteau
Te prélevant la perle de l'espoir,
Ton cœur rêveur fou amoureux,
Tu seras hélas pire qu'un lépreux.
Mais si tu parviens à baiser
Les lèvres immaculées de la mort,
Tu vivras une vie d'ange casé
Auprès du démon Salvador.
Tu deviendras alors un sans-âme
Dont les passants ignorent,
Piétiné par les grandes dames.
N'oublie pas que la solitude
Ce docteur dérangé aime
Voir les nuances de la lassitude
Dans les yeux de ses patients.
Purge la noirceur de ton être
Vomis-la sur la face de la terre,
Afin que s'obscurcisse les piètres
Espoirs, que ta langue enterrera
Dans le cimetière de ta psyché.
Ils reconnaîtront ta peine,
T'offriront des vêtements,
De la nourriture et le kraken
En sera ton plat principal.
Ferme la porte du désir,
De l'amour, car le ciel râle
Sa fureur et sont déplaisir
Contre ton âme noircie.
Tu sais petit y a de la lumière,
Certaines sont jaune soleil,
D'autre sont rouge vermeil
Le reste sont des manières
D'exprimer, haine, tristesse,
Amour, en toute délicatesse.
Pour un rêveur engloutis.
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Vos textes me rappellent Hubert Félix Thiephaine moi. Je les verrais bien mis en musique. J'aime bien vous lire. Merci |
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Iloamys |
Merci au plaisir de lire tes œuvres également. | |
ReveNoir |