La rive vogue, s'évade
D'une vie sans bravade.
Divers vents m'ont bercé
Vers un vaste avenir rêveur,
Vacillant dans les vagues souvenirs
D'un vert vertavien terni par l'averse.
Ivre, le fleuve voyage puis renverse
Tout velours d'un revêche devenir
Et louvoie entre les ferveurs
De ces songes bercés.
L'écume savonneuse
Devient donc vénéneuse.
Voile envoutée dérive
D'une voie au noir éprouvant
Voire provocateur puisqu'il évoque
Toutes ces bavures déconvenues.
Ma mauve pensée toujours bienvenue
Diverge en une mélodie bivoque.
Celle d'un vécu émouvant,
Mouvant telle la rive.
Isérois vingt janviers:
Nouveau départ envié.
Amer bleu navigable,
Chimères friables
En poussières,
Sables
Fins.
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Écrit par Rimac
Je suis un jeune adulte de 20 ans qui s'initie réellement dans ce domaine qui me fascine, tout conseil sera attentivement lu!
Catégorie : Poésie
Publié le 13/08/2019
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Commentaires
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Posté le 13/08/2019 à 22:08:00
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De belles allitérations traversent ce poème bien mystérieux! |
Banniange  |
Posté le 13/08/2019 à 22:13:26
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S'envolent les vers avec la vertu enviable de vivre une vraie volonté expressive. "Vierge vers..." (Mallarmé), vocables veloutés visant non le frivole, mais la vie, violente ! Merci à vous ! |
| jacou |
Posté le 15/08/2019 à 20:45:04
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Très beau résultat, j'aime la forme et le son de ce poème qui est à la fois taquin avec la langue et profond. Merci Rimac ! |
grêle  |