Tu as parcouru le ciel
Comme tu as parcouru la vie
D'un long battement d'aile
Tu as parcouru l'infini

Laissant derrière toi une lueur
Une lueur de peine et d'espoir
Celle qui nous fait attendre l'heure
Celle où on espère te revoir

En ce triste matin de septembre
C'est pas deux tours qui sont tombées
C'est toi cousine, tombée dans l'ombre
Que jamais on ne pourra plus embrasser

Comme cette étoile parcourant la nuit
Tu es passée et a embrasé le noir
Et alors que sonne minuit
Nous espérons ton reflet dans le miroir

Éphémère et fragile
La vie t'as récupéré,
Et nous pauvres dociles
L'avons laissée sans sourciller

Tu manqueras a jamais
Toi la « petite sœur » que j'avais
Ces moments anciennement partagés
Et malgré nos vies séparées
Ce soir c'est toi que je pleure
Et ton absence éternelle
Se ressent dans ma douleur réelle
Je t'embrasse de tout mon cœur...