Cette brise qui traverse mon cœur
Insatiable espoir me donnant du bonheur
Quelle belle journée pour écrire
Quelques mots sur le papier qu'on regarde mourir

Ce vent venu de si loin
Réchauffant mon cœur et mes mains
Embruns puissants et profonds
Loin de tout cela mon âme se morfond

Vaut-il mieux vivre comme un misérable
Ou avoir une mort mémorable ?
Ce souffle lointain m'ouvre l'esprit
Et me fait sentir comme entouré d'amis

Ultime limite de ce monde
Le vent tourne et fait ses rondes
Entité invisible et si immense
Tu tournes, virevoltes et danses.

Soupir du monde
Et refrain de la Terre
Tu arrives en trombe
Comme tu pourfends les airs

Sagesse et calme tu incarnes
Jamais on ne te voit dans tout ce vacarme
Glissant là dehors comme si tu n'étais rien
Et pourtant si beau aux yeux de simples humains