La ville à mes pieds s'en va toucher l'horizon
Comme une mer inégale, comme un flot de maisons
Qui au bout de mes yeux court embrasser le ciel
Qui est une ruche au grand peuple d'abeilles
La ville à mes pieds bourdonne, remue, frissonne
Il n'y a pas une rue où la vie ne foisonne
Pas la moindre maison où un monde ne se crée
Pas un seul pavé où ne passe le soulier
La ville à mes pieds m'éblouit et me tue
Empilement d'univers, tant de croisements de rues
Tant de vies qui défilent sur ces traits de béton
Et tant de visages que nous oublierons
La ville à mes pieds m'écrase sous sa vague
Je sens mon petit être comme traversé de dagues
Je sens mon cœur, mon corps tout à coup mis à nu
Sous cet Œil infini que ne croisent nos vues
Écrit par Romainock
"La plus subtile folie se fait de la plus subtile sagesse."(Essais, Montaigne, Apologie de Raimond de Sebonde)
Catégorie : Divers
Publié le 29/12/2012
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Commentaires
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Posté le 30/12/2012 à 09:53:39
merveilleux ,,,, je suis charmée par votre écriture,,,, quelle est cette ville ? merci | |
flipote |
Posté le 30/12/2012 à 10:07:54
Officiellement, c'est Bruxelles, ou en tous cas c'est là que le texte a été écrit... Mais c'est surtout la ville en général, celle qui nous dépasse et nous paraît trop grande pour même pouvoir être réelle, concevable. Merci pour les encouragements! |
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Romainock |
Posté le 30/12/2012 à 11:01:50
"La ville à mes pieds s'en va toucher l'horizon Comme une mer inégale, comme un flot de maisons ... Empilement d'univers..." Je trouve ton poème bien inspiré, chapeau ! |
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cyr |