Au cœur d'un épais brouillard
Sifflait l'appétit d'un oiseau,
D'un saule pleureur dans le noir
D'un nid perché tout en haut
Moi j'attendais que tombent à l'eau
Les plans, les lois, les vassaux
Mais en vain
Qui sut couler le béton ?
Qui libéra les poissons ?
Rien
Ni personne
Ils sont morts, enfermés
Et leurs noms, oubliés
Pendant longtemps, câbles et patrons
Continueront
À manger la forêt, jusqu'à ce qu'elle en crève
À mâcher la poussière dont sont tissés mes rêves
À piquer tout ce qui naît
À calmer tout ce qui perd
L'envie
L'espoir
Et la santé mentale
Alors je songe,
Encore une fois
Qu'un jour sûrement,
Du bout des doigts
Par ennui, des enfants
Trouveront la clef des champs
Et s'évaderont
Enfin !
Du terrain de jeu
Des grands
Des fous
Qui jouent
À tuer les perdants,
Et manger les oiseaux.
Écrit par S-W-I-M
La vie est un caillou que le sage ramasse pour lapider le ciel
Victor Hugo Catégorie : Divers
Publié le 20/06/2018
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j'ai beaucoup aimé ce poème salvateur comme un espoir dans l'espace:) | |
romantique |
merci, ça me fait bien plaisir | |
S-W-I-M |
Ce jour viendra... Très beau poème |
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