Aujourd'hui en avance au coucher,
Ce spectacle auquel je fais la cour,
Admirer ses rayons se boucher,
Admirer toujours pour voir l'amour.
Comment décrire le panorama
D'ici qui n'appartient qu'à moi ...
Je ne peux pas conter ici
Chacun des souvenirs d'avant !
Tiens une abeille passe à mes côtés, assis,
Mais je m'écarte d'antan.
Alors je vois tous mes souvenirs
S'amonceler au creux parisien
C'est plus moi, le filtre,
Maintenant c'est ma main ...
Bonjour à vous, inconnus,
Lire ce cahier me mettrait à nu,
Désole vous ne pouvez pas,
C'est pas à vous que je réserve ça ...

Oh mais les nuages sont coléreux !
Ils me bouchent ce voir radieux !
Je ne vois plus qu'une teinte orangée,
De la couleur de tout à l'heure, enragée !
Mais, en échange, ils exaucent un autre voeu
C'est un échange, j'ai ce qu'un autre veut !
Je cherchais des couleurs, la vie,
Ils me donnent des formes, l'envie ...

Je change de sujet,
Dans l'herbe verte je fais un jet.
Face contre terre mais l'esprit au ciel,
Le nez dans le vrai, dans le naturel ...
Une odeur bien connue, je suis aux pieds de la campagne ...
Et au seuil d'une renaissance
Tout mon être m'accompagne
C'est l'extase de mes sens...
Je ne conte pas ici mon rêve,
Sur ce silence mon paragraphe crève.

Quoi ? Où va mon attention ?
A la ville, en dessous, de ma passion !
C'est mon pays, Paris,
C'est le meilleur pari
Pour finir le poème
De mon esprit bohème.
Chaque bâtiment plus grand que l'autre,
L'orgueil humain aussi puissant qu'un apôtre ?

Laissez moi à présent,
A ma contemplation ...
De ma soirée j'ai fait présent
Je ne puis plus faire une action !