Je me souviens si souvent lors de mes heures mornes et monotones
Des années folles, des rigolades dans les vieux sentiers
Quand nous quittions Paris sur nos motos pour la Provence en quête de fuir l'automne
Un seul sac sur le dos, l'ivresse de la liberté
Ô oui, c'était notre Bohème
Notre Bohème Française
Où l'on se disait je t'aime
Sous la chaleur intense d'un amour de braises
Ce temps est maintenant bien loin
L'aventure, la Provence, les femmes nues
Les gens se disent bonjour de loin
Et reprennent leurs chemins dans la rue
Les couleurs de cette vie, de cette vie si tendre, si violente et si provisoire
Ces couleurs qui , autrefois, donnaient ce petit côté de folie
Toutes ses couleurs sont mortes, faisant renaître le noir
Depuis, les visages bruns ont fortement pâli, laissant place au triste gris
De cette nouvelle France, de ce terrible ennui
Qui nous prend, qui nous tue
Qui fait pleuvoir dans nos coeurs, cette morne pluie
De regrets, de nostalgie laissant dans nos âmes, une triste mélancolie
Écrit par Scribouilleur
A force d'être malade, on devient médecin
Catégorie : Triste
Publié le 08/07/2010
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Nostalgie du temps passé...Il faut se souvenir mais ne pas vivre dans les souvenirs ! amitiés Louann |
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louann |
Pour dire vrai, je n'ai jamais connu cette bohème étant donné que je n'ai que quatorze ans. Néanmoins, j'imagine la Bohème que j'aurais aimé vivre et puis regretter = ) | |
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