Allongé sur un tapis or de sable fin,
Je rêvais, les cheveux et la pensée au vent,
Admirant la concavité du firmament
Qu'embrasait le soleil de ses rayons carmin.
Me chantant son refrain, l'eau coulait à mes pieds
Tandis que le vent, lui donnant la réplique,
Faisait valser les feuilles en une ronde pathétique
Semblable au tourbillon de mes regrets passés...
O marâtre Nature, que de souvenirs !
Témoin impassible, tu ne m'as pas soutenu
Pendant que Phoebus se tordait, pouffant de rire...
Et aujourd'hui encore, tout en portant sa croix,
Mon cœur crie et prie pour un amour éperdu
Et blasphème de haine le monarque des rois.
Écrit par Sitar
L'amour et la tristesse sont les mystiques aliments du poète par excellence. Pourfendeurs d'âmes, ils guident sa plume et le transcendent avec magnificence.
Catégorie : Triste
Publié le 31/07/2010
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Commentaires
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Posté le 31/07/2010 à 10:21:44
Bonjour Sitar, c'est un bien beau texte que tu nous livres ici avec délicatesse et simplicité. Merci pour ce petit partage, bien à toi, et hative guérison s'il est de ton vécu. | |
Chaosoukhan |