Elle empreinte ses mots à la pince d'or
Comme l'aurait souligné Tahar B.J.
Chez elle il n'y a nulle nostalgie
Seulement des silences arrosés d'aurores

Je l'imagine plutôt silhouette de grâce
Aussi sensible qu'un bruissement de forêt
Des gouttes de première pluie en été
Moment où la Vie se recroqueville en liasse

Elle se réveille souvent à trois heures
L'esprit rouge argile aux songes encore frais
Des yeux dévorants/dévorés qui aiment regarder
Sans être vue, un oiseau entre les fleurs

Ses longs cheveux seront vite coupés courts
Roseau souple indifférent au monde extérieur
Puisqu'elle l'entrevoit si bien, par cœur
Elle est reine d'un royaume, le rire... sourd