Depuis toujours tu es à mes côtés.
Tu es bavarde, tu ne cesses de parler.
De mon côté je me montre très froid,
Mais cela ne te trouble même pas.

Chaque fois que je me trouve seul pour déjeuner
Tu viens, souriante, me retrouver.
Alors tu fais semblant de me sermonner
Et moi je joue le garçon agacé.

Quand je sèche les cours pour admirer le ciel,
De toutes les personnes à me chercher, tu es celle
Qui ne cherche pas à me faire rentrer
Et qui s'installe avec moi pour, les nuages, contempler.

Parfois, tu m'aperçois sourire
Aussitôt, je peux te voir rougir.
Toi et ta trop grande timidité...
C'est peut-être cela qui m'a attiré

Tandis que je te serre dans mes bras
Je sens ton corps se raidir comme le bois.
Puis, peu à peu, tu te mets à pleurer
Car tu comprends que je t'ai toujours aimée.