Et alors. Je connais la souffrance
Elle m'a déjà accordé quelques danses
Elle m'a appris à garder le silence
Comme juste sentence
Je m'habitue à sa présence
Et alors. Je connais mon regard
Je sais qu'il peut paraître un peu noir
Mais il aime vous admirer tard le soir
Et même si l'étincelle se fait rare
Je m'habitue à son absence
Et alors. Je ne connais rien de personne
Mais je sursaute lorsqu'une alarme sonne
Pour m'annoncer une présence
Qui va encore jouer avec mes sens
Je m'habitue à avouer ce que je pense.
Tout à mon rythme, sans m'essouffler
Je viens m'épuiser sur les rivages
Du sable fin de vos visages
Pour enfin m'y abandonner
Je m'habitue à écouter mes sens
Et alors.
C'est doux de se permettre encore
D'oublier un peu le bon sens
Qui me colle trop fort au corps
Pour quelques âneries que je pense
Trop fort.
Écrit par Souffle de l'esprit
Ce n'est pas vraiment noir, ni tout à fait clair. L'important, c'est la lumière.
Catégorie : Amitié
Publié le 11/07/2008
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bravo ! j'ai beaucoup aimé le sens de ce poème. il se lit comme une partition de musique... merci |
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belledeschamps |
Bel écrit plein de tendresse...mais on t'aime te le sais Ugly alors...toutes ces petites alarmes...sont des notes de tendresse ! | |
Ange de Lumière |
Très bel écrit, direct dans mes favoris | |
Ary |
Oui on dirait une petite musique^^ Très bel écrit !!!^^ |
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lo |
Très bien écris j'aime beaucoup ce style ! bravo |
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clairsobscur |
le style d'une douce musique que je lis avec joie quand je rentre le soir ! | |
louann |
Je pense pas que tu oublies le bon sens. | |
eric |
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