A 10 ans, j'étais un vrai gamin,
La vie en mains, peur de rien
Un torrent de soucis pour mes parents
Un océan de rires, curieux comme un enfant
Peut l'être
A 12 ans, le Monde changeait si vite
La vie me semblait trop petite
J'avais besoin d'aller voir plus loin
S'il y avait encore d'autres chemins
Je m'importais si peu, les études et tout ça
Je sentais bien que ce n'était pas pour moi
Je restais des heures devant les fourmis
J'adorais jouer aux chevaliers avec mes amis
A 14 ans, Je m'efforçais, mais j'allais
A l'école, et je rencontrais Apollinaire
Son pont sous lequel coule la Seine
Et je me sentais découvrir un autre Univers
A 16 ans, la musique était déjà là
Sans m'en rendre compte, je jouais déjà
J'étais empreint de mots et d'accords
Sans trop savoir, j'y mettais tout mon corps
A 18 ans, la vie me tourmentait, me fuyait
Les idées, les envies se bousculaient
J'écrivais, je jouais, je ne me voyais pas fuir
La peur de perdre ce que je voulais comme avenir
A 20 ans, j'ai pris une claque, la vie est une horreur
20 ans, c'est le bonheur et les malheurs
Mes mots sur papier faisaient fureur
Mais m'entraînaient toujours vers mes pleurs
Concours de poésie, concours de musique, concours…
Concours d'arts martiaux, concours à la con, concours…
Je ne voulais qu'être moi, simplement, et sans discours
Je retournais m'allonger devant mes fourmis, au petit jour
A 22 ans, j'allais bien mieux. J'étais bosseur, et curieux
J'apprenais à bien travailler, j'étais ambitieux
Malgré ce « monde du travail », tristement sérieux
Pour lequel j'étais sûr de faire bien mieux
(Et je l'ai fais)
A 24 ans, un peu plus sûr de moi
Je me suis fais une place, un nom, une voix
J'avais toujours mon papier, et mon crayon
Pour écrire la vie à ma façon
Une guitare, et un saxo
Qui parlent aussi bien que les mots
A 24 ans, j'avais quand même peur de moi
Deux bacs en poche, la tête pleine de n'importe quoi
Bon à rien, et capable de tout
J'étais encore prêt à être fou
A 28 ans, bien plus tard, j'étais brisé.
Le cœur ouvert vers l'inconnu, j'ai aimé.
J'ai trop aimé, pour ouvrir les yeux
Je suis d'un coup devenu plus vieux
Comme si la peine vous arrachait la vie.
A 29 pourtant, j'ai recommencé, quel fou
Elle m'a presque achevé, entre nous.
J'ai repris le contrôle, je reviens doucement
Depuis environ un an.
Je ne le dois pas à une seule personne
Mais bien à mille cœurs
Qui m'ont rappelé que si l'on donne
On ne reçoit que du bonheur.
Aujourd'hui j'arrive à l'épisode 33
Qui voit naître un autre moi
Mais qui ne laissera jamais
Les souvenirs rendre mon cœur mauvais
Mon père m'appelle toujours « gamin »
Ma mère s'inquiète toujours tant pour rien
Apollinaire me fait toujours autant vibrer
J'adore prendre mon saxo et me lâcher
Je vais toujours voir plus loin
Il y a toujours des chemins
Où je m'allonge devant mes fourmis
Où je sifflote, et j'écris.
Écrit par Souffle de l'esprit
Ce n'est pas vraiment noir, ni tout à fait clair. L'important, c'est la lumière.
Catégorie : Divers
Publié le 05/06/2008
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Tu sais ce que j'en pense ;) Gros bisous!! | |
Paradise |
Franchement bravo ! t'en a plein la tête de la vie. | |
eric |
Superbe écrit !!!! | |
deathangel54 |
Somptueuse autobiographie. | |
Sylvain |
Merci. Ce n'est pourtant qu'une histoire ordinaire. | |
Souffle de l'esprit |
pfiou j'en ai les larmes aux yeux tu sais :) j'adore si si pleins de vérité de simplicité de sincérité je sais pas quoi dire tellement j'aime | |
junon |
Très belle autobiographie. | |
pichounne |
Je trouve que ta vie a été bien comblé et que tu as réussi! J'adore oui, belle autobiographie!^^ |
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lo |
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