Il n'y a que lorsque le sommeil m'emporte
Que les secondes m'ouvrent les portes
Vers ce tourbillon d'entre deux Mondes
Ce rare moment où mon âme se sonde
Ce n'est qu'au bout de la nuit
Que je m'ouvre à la vie
Epuisé d'être tant un autre
Que la fatigue tue mes fautes
Fautes de temps
Je m'étends pour entendre le silence
Qui me chuchote sans que je n'y pense
Ce que je ne devrais pas être
Ou celui que je suis trop, peut-être
Il n'y a que lorsque le sommeil me prend
Que je n'ai plus de lendemain
Que mes rêves me tendent la main
Que les ombres savent combien je mens
Ce n'est pourtant que dans ces moments
Que je me sens défier le temps
Braver les douleurs qui me transpercent
Accepter que jamais elles ne cessent.
Parce que lorsque le sommeil me prend
Il emporte mes fautes de temps.
Sans questions, sans raison.
Tout simplement.
Écrit par Souffle de l'esprit
Ce n'est pas vraiment noir, ni tout à fait clair. L'important, c'est la lumière.
Catégorie : Divers
Publié le 24/07/2008
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J'aime bien, le début est très réussi... | |
eric |
très beau ! le sommeil permet pendant quelques heures, l'oubli... | |
louann |
Ha...ce juste moment de somnolence...ce moment est tropppp bien! | |
lo |
Entre rêve et réalité...ce moment ou le corps devient léger comme l'âme…puis s'envole ! Oui c’est un moment exquis…jolie poésie !!! Dormir c’est un peu guérir car on apaise son âme en reposant son corps ! |
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Ange de Lumière |
très joli... | |
reason03 |