C'est la rumeur du ciel qui ce soir, en envol,
Esseule dans la nuit le doux parfum des mots,
Et qui empreint mon être de sa patte folle ;
Je t'écrirais, Ninon, tout ce que l'on croit beau.
À tendre dans le ciel ses drapées de couleur,
La nature conditionne son illusion maussade.
Alors, au feu d'un jour, de nouvelles senteurs,
Je t'exposerais, Ninon, l'ombre derrière l'aubade.
Et jamais la forêt ne m'est parue si haute,
Jamais je ne me penche ainsi sur l'épeautre,
Qu'à l'appel de ton nom, perdu entre les branches.
Je t'écrirais, Ninon, tout ce que l'on croit beau,
Et qu'importe le ciel, qu'importe le ruisseau,
Mes mots coulent vers toi telle une main étanche.
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Amitié
Publié le 16/02/2014
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Commentaires
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Posté le 16/02/2014 à 21:12:06
Je confirme une rumeur, et le fait que j'aime ton poème. | |
Intruder |
Posté le 05/06/2018 à 18:10:32
Magnifique... merci TheSnake ! | |
grêle |
Posté le 02/10/2022 à 09:30:59
La seconde strophe est splendide. Un bonheur de Dimanche. |
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