Aussi loin que je me souvienne,
Ta peau chaude contre la mienne,
Ces instants d'incertitude brisée,
Et ces souffles qui semblaient nous caresser.
Mais tu n'es plus que d'eau.
La neige qui couvrit ta peau blafarde,
Blanche comme tes yeux, fragile comme un roseau
Jamais je n'oublierai ces flocons en étau
Qui te volèrent ta vie, te poignardèrent tels des échardes.
Mais tu n'es plus que poussière.
Il était certain que mon âme contre la tienne
Ne suffirait pas à te ramener près de moi.
Mon esprit corrompu ne pourra rallumer en toi
Cette étincelle de joie et effacer tes peines.
Mais tu n'es plus que vent.
Tu m'as abandonné face à mes défauts,
Je suis démuni, je ne suis que maux.
Mon corps parcouru de spasmes est en manque,
En privation de ta chaleur si réconfortante.
Mais je ne suis plus rien pour toi.
Si improbable, que tu ne me pardonneras pas.
Si impitoyable, que mon semblable, c'est toi.
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Amour
Publié le 10/12/2011
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